Le gouvernement ivoirien a annoncé la suspension des exportations de produits vivriers pendant six mois, à compter du 15 janvier 2024 en Côte d'Ivoire.
Cette mesure vise à garantir l'approvisionnement régulier des marchés en denrées alimentaires, dans un contexte de déficit de production.
Selon le ministre du Commerce et de l'Industrie, Souleymane Diarrassouba, la Côte d'Ivoire connaît des déficits de production de certaines denrées agricoles, notamment le manioc, le sucre et le riz. Ces déficits sont dus à plusieurs facteurs, notamment les conditions climatiques défavorables, la baisse de la productivité des exploitations agricoles et la spéculation.
La suspension des exportations permettra de renforcer l'offre de produits vivriers sur le marché national et de limiter l'augmentation des prix. Cette mesure devrait également contribuer à protéger les producteurs locaux.
Spéculation sur les denrées agricoles
Le porte-parole du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Soumaïla Bredoumy, a mis en garde contre la spéculation sur les denrées agricoles. Il a notamment souligné que la production de manioc, une spéculation agricole importante en Côte d'Ivoire, a connu un fléchissement.
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« La productivité de nos exploitations agricoles stagne pour le mieux, sinon décroît pour certaines. D'autres encore ne sont plus compétitives », a déclaré M. Bredoumy. « Pour l'heure sachez que d'autres produits de base connaîtront malheureusement des augmentations de prix à la consommation dans un avenir proche », a-t-il prévenu.
La suspension des exportations de produits vivriers est une mesure qui devrait contribuer à limiter la spéculation sur les prix des denrées alimentaires. Cependant, elle ne suffira pas à résoudre les problèmes de fond qui affectent la production agricole en Côte d'Ivoire.
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