La Côte d'Ivoire a annoncé la suspension de l'exportation des produits vivriers pour une durée de six mois, à compter du 15 janvier 2024.
Cette mesure vise à assurer un approvisionnement régulier des marchés en produits vivriers, à l'effet de garantir la sécurité alimentaire des populations vivant en Côte d'Ivoire.
Cette décision intervient dans un contexte où le pays connaît des déficits de production de certaines denrées agricoles, notamment le riz, le maïs, le sorgho et le mil. Selon le porte-parole du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition), Soumaïla Bredoumy, ces déficits sont dus à des spéculations.
« La productivité de nos exploitations agricoles stagne pour le mieux, sinon décroît pour certaines. D'autres encore ne sont plus compétitives », a-t-il déclaré. « Pour l'heure sachez que d'autres produits de base connaîtront malheureusement des augmentations de prix à la consommation dans un avenir proche », a-t-il prévenu.
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Le PDCI a notamment relevé que la production de manioc, une spéculation agricole, a aussi connu un fléchissement. « La production de manioc, qui était estimée à 7 millions de tonnes en 2021, a chuté à 6,5 millions de tonnes en 2022 », a indiqué Soumaïla Bredoumy.
Les causes de ce fléchissement sont multiples. Elles sont notamment liées aux changements climatiques, aux maladies et aux parasites, ainsi qu'à la concurrence de la Chine, qui est devenue le premier producteur mondial de manioc.
La suspension de l'exportation des produits vivriers est une mesure temporaire qui vise à atténuer les effets des déficits de production. Cependant, pour garantir la sécurité alimentaire à long terme, il est nécessaire de mettre en place des mesures structurelles pour améliorer la productivité des exploitations agricoles.
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