Déstabilisation : le Zimbabwe accuse l’Occident

Le Zimbabwe a accusé le 28 septembre 2020 certains pays occidentaux de déstabilisation en collaboration avec des partis d'opposition.

Le gouvernement zimbabwéen a accusé lundi certains occidentaux de chercher, en collaboration avec des partis d'opposition et des groupes de la société civile, à déstabiliser le pays par des moyens violents.

Le d'État à la sécurité nationale, Owen Ncube, a déclaré aux journalistes que des gouvernements occidentaux travaillaient avec des « éléments incontrôlés » à former des milices violentes et à faire entrer en contrebande des armes dans le pays.

« La sécurité et la stabilité du sont actuellement assiégées par un certain nombre de menaces fomentées par des acteurs intérieurs et extérieurs », a fait remarquer Owen Ncube, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes à l'issue de cette conférence de presse.

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« Nous surveillons les tentatives pour plonger le Zimbabwe dans le chaos. Certains éléments incontrôlés parmi nous conspirent avec des gouvernements occidentaux hostiles pour faire entrer des armes à feu en contrebande et établir des prétendus comités de résistance démocratique qui ne sont que des milices violentes », a-t-il dit.

Les services de sécurité du pays prendront des « mesures concrètes » pour répondre à ces menaces, a annoncé le ministre d'Etat.

Certaines ambassades occidentales, le mouvement d'opposition de l'Alliance MDC, des organisations de la société civile, des associations étudiantes et des ex-membres en exil du précédent gouvernement zimbabwéen figurent parmi les entités qui contribuent à ce plan de déstabilisation, selon Owen Ncube.

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Les actes commis pour semer le chaos comprennent des faux enlèvements et la propagation de mensonges sur les médias sociaux.

« En tant que services de sécurité nous savons et nous sommes conscients qu'ils ne verront jamais rien de ce qui est fait au Zimbabwe d'un bon oeil tant que la réforme agraire n'aura pas été abrogée et tant que l'opposition ne sera pas revenue au pouvoir », a-t-il souligné.

Written by Karine Kamatari

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