C'est dans une vidéo diffusée ce 28 septembre 2020, que Johnny Patcheco a qualifié de salutaire, le discours d'Hamed Bakayoko à Bouaflé.
« Il a été clair vous ne pouvez pas vivre sur le dos de l'état et bénéficier du bien fait de l'état et venir vous-même bruler l'état. Désormais tu brules l'état la facture tu as donnée et tu vas payer et si tu es incapable de payer tu vas en prison. C'est ça un discours responsable. C'est un discours responsable. J'ai vu des gens qui appelaient pour qu'on détruise des caméras de surveillance en Côte d'Ivoire pourtant ces caméras vous permet de retracer tout ce qui est agression en Côte d'Ivoire. Il faut que le gouvernement arrête de faire preuve de laxisme et prenne ses responsabilités. Une opposition qui semble être au-dessus de nos lois. », a salué Johny Patcheco.
Pour rappel, le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a prévenu le samedi 26 septembre 2020, que les auteurs de l'appel à la « désobéissance civile » relativement à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020, payeront « la note », à l'occasion d'une visite du chef de l'Etat à Bouaflé.
« Si vous lancez un appel et qu' à la fin de la journée, il y a des destructions de biens privés ou publics, le soir on sera devant votre domicile pour vous apporter la note », a déclaré M. Hamed Bakayoko.
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Selon le Premier ministre ivoirien, les opposants, via l'appel à la désobéissance civile, « incitent à la violence, à la rébellion (…) et souvent, c'est des biens publics achetés chèrement qui sont détruits ».
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« M. le président, nous n'allons plus accepter », a-t-il lancé, faisant observer que certains leaders de l'opposition « habitent encore, sont logés, blanchis et nourris grâce à l'Etat (et ne vont) pas détruire les biens des autres et dormir tranquillement dans la maison de l'Etat, c'est fini, c'est terminé ».
