Selon Le Molare, c'est Hamed Bakayoko qui lui aurait conseillé de me retirer de l'organisation des obsèques de Arafat.
“Quand Arafat est décédé le ministre Hamed Bakayoko ( il n'avait pas encore été nommé premier ministre) m'a remis une enveloppe afin que je puisse faire fasse aux premières charges. Mais vu les bruits que suscitaient ma présence il m'a conseillé de me retirer de l'organisation des obsèques” a révélé Le Molare.
“Après l'enterrement de Arafat, le ministre Hamed Bakayoko a réuni le comité d'organisation. Il m'a également envoyé un message me conviant à cette rencontre . Tout le monde était surpris de me voir à cette rencontre. Le ministre a précisé que cette réunion ne peut pas se tenir sans que moi Mory je ne sois présent. Hamed Bakayoko a réussi à dissiper les petits nuages, mésententes entre les membres de l'organisation” a-t-il conclu.
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Derrière l'homme politique de premier plan qu'il était devenu depuis une décennie en Côte d'Ivoire, le Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé mercredi à 56 ans, était aussi un passionné de musique et de fête, bienfaiteur des milieux du showbiz, ce qui contribuait à sa popularité.
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Avant de devenir ministre dans les années 2000, “Hambak” comme les Ivoiriens l'appelaient familièrement, avait été le patron de Radio Nostalgie, une des premières radios privées de Côte d'Ivoire, financée par Dominique Ouattara, qui deviendra Première dame lors de l'accession au pouvoir de son mari Alassane en 2011.
C'est grâce à ce poste que Hambak, passionné de musique et grand amateur de fête, s'était construit un puissant réseau d'amitiés dans le milieu du showbiz ivoirien.