Jean Bonin, ancien vice-président du FPI, donne les raisons de son refus de ne pas voter pour Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025.
Gbagbo Laurent, je ne le voterai pas pour trois (3) raisons principales :
Il a été incapable de canaliser la rébellion de 2002 alors qu'il disait être informé de tout ce qui se tramait au Burkina Faso contre son régime. Qui ne se souvient de son fameux « on voit le dos du nageur ». Gouverner c'est prévoir, anticiper et gérer la situation. Ce serait donc un euphémisme que de dire qu'il n'a pas été à la hauteur et l'homme de la situation.
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Il a été incapable de mettre le pays en chantier. Évidemment, la rébellion ne peut être un prétexte suffisant pour excuser cet échec dans la mesure où lui-même disait contrôler la partie utile du pays. De nombreux pays en conflit ouvert arrivent à se développer de façon significative. C'est le cas notamment en Israel avec le conflit Palestinien ou, plus proche de nous, du Sénégal et sa rébellion Casamançaise.
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Il a été incapable de mettre de l'ordre dans sa famille politique. Dans l'indifférence totale de Gbagbo, les rapports entre plusieurs barrons du régime étaient exécrables. Simone Gbagbo ne parlait pratiquement pas à Affi. La guéguerre entre Lida et Boga était connue de tous. Damanas Pickass menait une guerre de positionnement contre Blé Goudé… Gbagbo surfait sur les conflits interne selon la théorie du diviser pour mieux régner. Par exemple, sa solution pour « régler » le conflit entre Bohoun Bouabré et Tagro Desiré était d'aller manger chez l'un à midi et dormir chez l'autre le même soir, sans jamais les réunir pour sceller entre eux la paix des braves.