Interrogé par l'Inter, Stéphane Kipré s'est prononcé sur le parti politique de Gbagbo et l'attitude de Simone Ehviet et Blé Goudé.
En Côte d'Ivoire, les partisans de Laurent Gbagbo s'organisent en vue de la création du nouveau parti de l'ancien président lors d'un congrès en octobre. Une occasion pour Stéphane Kipré de se prononcer sur la formation de se parti politique à quelques jours du congrès constitutif.
« Vous en conviendrez avec moi, la Côte d'Ivoire se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins, et ce, sur plusieurs plans. Nous sommes dans le temps de la clarification où chaque groupement politique se prépare pour les défis à venir. Et ces défis sont énormes. Il suffit d'écouter les Ivoiriens pour s'en apercevoir. Il faut trouver une solution au problème du chômage endémique de la jeunesse. Il faut des solutions dans le domaine de la santé et de l'éducation. Il nous faut rafraîchir intelligemment notre politique agricole. Il y a un chantier colossal en ce qui concerne les libertés publiques et individuelles » a lancé Stéphane Kipré au confrère de l'Inter.
Et d'ajouter, « nous sommes à l'étape du rassemblement des grands blocs idéologiques incarnés par des leaders charismatiques. Les Ivoiriens devront bientôt choisir entre un bloc qui promeut la social-démocratie cohérente et un bloc qui s'embourbe dans un libéralisme sauvage. Entre un bloc humaniste et un bloc qui n'entend pas les lamentations du peuple. Entre un bloc qui a des solutions pragmatiques et un bloc qui vend du rêve. Notre parti aura les réponses que les Ivoiriens attendent ».
Stéphane Kipré a profité pour donner sa position sur l'attitude de sa belle mère Simone Ehviet et Blé Goudé qui tardent à clarifier leur position sur la question du nouveau parti politique du Woody.
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« Il ne faut pas personnaliser le débat. D'ailleurs, lors de la présentation de l'idée de la création d'un nouveau parti, le président Gbagbo a précisé que l'adhésion était libre. Chacun fait ses choix en fonction de sa propre vision et je respecte l'avis des autres. Ceux qui peuvent intégrer maintenant vont le faire » a-t-il déclaré.
« D'autres peuvent venir plus tard ou décider de proposer une alliance avec notre parti. En ce qui me concerne, je milite pour un grand rassemblement incluant tous ceux qui rêvent d'une autre Côte d'Ivoire puisque c'est le bon moment pour le faire. Cependant, chacun viendra à son rythme et au gré de ses convictions. Il est temps d'aller de l'avant, le pays nous appelle » a-t-il conclu.
Rappelons que Simone Ehivet Gbagbo n'a guère apprécié de lire son nom dans une liste qu'elle dit avoir découvert sur les réseaux sociaux. La vice-présidente du FPI-GOR était nommée membre d'un « groupe de réflexion élargi » qui compte près d'une centaine de cadres pro-Gbagbo.
