Abi-Daman Koné, proche de Guillaume Soro, apporte une réponse Marine Le Pen suite à sa sortie médiatique relative à l'expulsion de l'ambassadeur de France au Mali.
La présence des soldats français au Mali. Un sacrifice pour sauver le Sahel ? Non chère Dame, même si nous vous savons très amoureuse de votre patrie la Grande France, et viscierement haineuse du continent noir.
L'intervention militaire française au Mali, loin d'être une faveur encore moins une marque d'amour à l'endroit du digne, vaillant et souverain peuple malien, est plutôt une question de survie de la France, de la Grande France conquérante et de ses énormes intérêts aussi bien au Mali que dans toute la sous-région ouest-africaine aujourd'hui menacés d'annexion par la nébuleuse djihadiste.
Cette nébuleuse obscurantiste qui vous le savez, n'a pas en estime votre patrie, sa civilisation et ses intérêts multiformes. Ce sacrifice consenti depuis 10 ans par les soldats français, l'est donc beaucoup plus pour sauver la France que le Sahel des islamistes.
Tout comme hier, des centaines de milliers de recrues africaines dont des maliens sont allées en terre européenne combattre l'Allemagne nazie pour sauver et la France, et sans peut-être le savoir, la race et le continent noirs de l'enfer de l'intolérance.
Mieux, faut-il vous rafraîchir la mémoire en vous rappelant que la détresse sécuritaire, que dis-je, la guerre qui aujourd'hui martyrise le Mali en particulier et la bande sahélo-saharienne en général, est née de la délinquance internationale sans raison perpétrée par la France et ses alliés occidentaux en Libye ?
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Loin donc d'être un acte de compassion, l'intervention militaire au Sahel doit plutôt être vécue par la France officielle et politique comme un acte de contrition, de pénitence et de repentance, donc une obligation morale.
Le Mali, le Burkina, le Niger, le Nigeria ainsi que les lointains Tchad et Cameroun devraient-ils dans votre entendement, être les seuls à payer la note salée de l'inconséquence française en Libye ?
Avouons que par cette sortie hasardeuse, faiblement réfléchie, vous faites preuve soit d'ignorance, ou d'amnésie, ou réaffirmez tout simplement le mépris voire la haine que l'on sait en vous une pathologie héréditaire vis-à-vis de l'Afrique et des africains.
