Gbaka vert de microbes : la police ivoirienne répond à Amnesty

Suite au rapport d'Amnesty sur le Gbaka vert de microbes, la police ivoirienne s'est prononcée ce mardi 18 août 2020.

La Direction Générale de la Nationale constate qu'il circule sur les et dans certains médias des allégations faisant état de ce que des agents des forces de l'ordre auraient encadré un minicar communément appelé «  », à bord duquel se trouveraient des enfants en conflit avec la Loi, en pleine action d'agression contre les manifestants proches de l'opposition.

C'est le lieu d'indiquer que, engagés dans le rétablissement de l'ordre public, les agents des forces de l'ordre dispersaient les manifestants avec les moyens constitutionnels, procédaient à l'enlèvement des barricades et rétablissaient la circulation.

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Pendant ce temps, des véhicules circulaient librement de part et d'autre de la chaussée, comme constaté dans les films vus sur les réseaux sociaux.

Ainsi, la Police Nationale voudrait rassurer les populations qu'elle demeure concentrée sur l'exécution de ses missions régaliennes, à savoir la protection des personnes, des biens et des Institutions de la République.

Fidèle à sa devise, elle reste aux côtés des populations et ne saurait cautionner les actes incriminés. Elle rejette toute allégation tendant à l'associer à des infractions.

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