George Weah est critiqué par le grand allié américain qui accuse trois hauts responsables de corruption et détournements.
L'administration américaine a lancé un pavé dans la mare politique libérienne en annonçant en août des sanctions contre celui qui fait office de directeur de cabinet du président Weah et deux autres hommes, qu'elle accuse de malversations.
Ces incriminations remettent en lumière la corruption endémique qui afflige ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, classé en 136e position sur 180 par l'ONG anticorruption Transparency international dans son rapport 2021.
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Le département d'Etat américain présente « la corruption gouvernementale répandue » comme un obstacles à l'investissement et au développement qui nourrit par exemple le manque d'électricité et de routes, dans un rapport sur le climat des affaires au Liberia en 2022.