Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, a souligné le vendredi 26 avril 2019, qu'il n'y avait pas de solution militaire possible à la crise en Libye.
M. Conte a tenu ces propos lors d'un entretien téléphonique avec son homologue libyen soutenu par les Nations unies, Fayez Serraj, selon un communiqué publié par le bureau d'information du Premier ministre libyen.
Le chef de gouvernement italien « a appelé à un arrêt immédiat de l'agression (…) et annoncé que l'Italie n'épargnerait aucun effort pour mettre fin à la crise et sauver les vies des Libyens », a révélé ce communiqué.M. Serraj « a exprimé sa gratitude au gouvernement italien pour sa position claire et son rejet de l'agression, soulignant que les forces armées libyennes défendraient la capitale et le choix du peuple libyen d'établir un régime dirigé par des civils », ajoute-t-il.
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L'armée libyenne basée dans l'est du pays et dirigée par Khalifa Haftar mène depuis avril une campagne militaire visant à s'emparer de Tripoli, la capitale du pays, contrôlé par le gouvernement.Ces combats ont fait jusqu'à présent plus de 270 morts et au moins 1 300 blessés, contraignant plus de 13 000 personnes à fuir à leur domicile.
La Libye peine à réaliser une transition démocratique dans un contexte d'insécurité et de chaos depuis la chute de l'ex-homme fort du pays Mouammar Kadhafi en 2011.