Guerre Russie-Ukraine: Marine Le Pen met en garde Macron, « le Poutine d’il y a 5 ans n’est pas celui d’aujourd’hui »

France's far-right party Rassemblement National (RN) candidate for the 2022 French presidential election Marine Le Pen delivers her New Year's greetings to the French press in Paris on January 26, 2022. (Photo by Thomas SAMSON / AFP)

Marine Le Pen a mis en garde le mardi 1er mars 2022 contre les sanctions engagées contre la Russie de Vladimir Poutine.

« Le d'il y a 5 ans n'est pas exactement celui d'aujourd'hui », a déclaré sur BFMTV la candidate du Rassemblement national, qui avait été reçue par le président russe pendant la précédente campagne présidentielle en mars 2017, et qui continue à rembourser un prêt de 9 millions d'euros à des créanciers russes.

a assuré qu' »actuellement, non », elle ne referait pas ce voyage à Moscou.

En Ukraine, le président russe a « franchi la ligne rouge, c'est inacceptable et sans aucune ambiguité », il a « attaqué l'Ukraine, il a violé sa souveraineté » et « ses frontières », a-t-elle dénoncé.

Elle a estimé que Vladimir Poutine avait « refait de la Russie une puissance qui compte » mais que « s'il utilise cette puissance mal », elle ne pouvait « pas (l') admettre ».

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Pour autant, elle a dit qu'elle ne « croyait pas » que les sanctions économiques soient la seule arme possible pour arrêter M. Poutine, et exprimé sa « crainte » que ces sanctions « aient comme conséquence de sanctionner le peuple français » et « d'affaiblir » le pays, alors que les sanctions de 2014 après l'annexion de la Crimée par Moscou, « n'ont pas fonctionné ».

Elle a jugé « irresponsables » les propos du ministre de l'Economie Bruno Le Maire mardi sur FranceInfo qui avait promis de mener une « guerre économique » à la Russie –il avait ensuite jugé « inapproprié » l'utilisation du terme de « guerre ». « Il ne faudrait pas, sans le vouloir, (…) que nous soyions considérés par ces déclarations-là comme co-belligérants », a estimé Mme Le Pen.

Alors que le mot clé « MarinePoutine » circule sur les réseaux sociaux et qu'une photo d'elle aux côtés du président russe figure sur des tracts de sa campagne, Marine Le Pen a assuré que « non » elle ne regrettait pas cette photo, « car nous n'allons pas faire disparaître la Russie ».

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La Russie « va rester un pays puissant, qui est quand même un pays européen. Donc il va falloir faire avec », et elle est « une grande puissance comme les Etats-Unis ou comme la Chine » qui peuvent être selon les moments « des alliés, des concurrents ou des adversaires », a-t-elle expliqué. Précisant que Vladimir Poutine était aujourd'hui « un adversaire », elle a précisé qu'elle serait, si elle est élue, « dans l'obligation d'avoir des relations » avec le président russe et « d'essayer d'être cette voix particulière » en n'étant ni « le porte-parole de l'Otan », ni celui de l'Union européenne.

Written by Christian Binaté

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