Brice Kouassi décrit “le nouveau modèle” des centres de formation professionnelle

Un “nouveau modèle” de centres de formation professionnelle présenté par Brice Kouassi, Secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement technique.

Le chargé de l' et de la , , a décrit mardi 06 octobre 2020, “le nouveau modèle” des centres de formation professionnelle qui seront bientôt construits grâce au projet d'appui aux Compétences pour l'employabilité et la productivité et à l' enseignement technique et  à la formation professionnelle.

Le secrétaire d'Etat intervenait lors du lancement de l'appel à partenaire pour la construction de trois ou quatre centres de formation professionnelle en Côte d'Ivoire, initié par le Millennium Challenge Account Côte d'Ivoire (MCA-Côte d'Ivoire), dans le cadre du don Compact du ().

Dans le nouveau modèle des centres d'enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP) l'Etat, à travers les fonds Compact (près de 20 milliards ), construit des Centres ETFP sur des terrains, les met à disposition, les équipe et délègue leur gestion au secteur privé.

Au niveau de la gestion des centres, Brice Kouassi a noté une forte participation des entreprises privées dans la gouvernance avec l'institution d'un Conseil d'administration majoritairement constitué de représentants du secteur privé. L'on note également une forte implication du secteur privé  dans la conception, la mise en œuvre, le financement l'évaluation  et la certification des programmes de formation.

La gestion pédagogique des centres est marquée par l'adoption de  l'approche par compétence (), la formation en alternance avec au moins 50% du temps en entreprise, l'élaboration de programmes suivant les besoins en compétences du secteur privé, des enseignements de spécialités avec des professionnels de l'entreprise, la participation des représentants des entreprises aux jury d'examen finaux.

Enfin, le modèle économique de ces centres indique une participation de 70% des fonds attribués  au programme Compact, et 30% des fonds décaissés par l'Etat qui accordera un budget de fonctionnement d'un million de dollars (550 millions FCFA) à chaque centre par année scolaire. Les entreprises privées supportent quant à eux, les coûts liés à la formation qui se déroule en entreprise.

« Nous voulons étendre ce modèle à tous notre dispositif de d'enseignement technique et de la formation professionnelle », a conclu le secrétaire d'Etat exhortant le secteur privé à faire des propositions pertinentes pour relever le défi des compétences professionnelles des jeunes.

Written by Tristan Sahi

BTS 2020 : un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019

Bilan covid-19 : les pays les plus touchés dans le monde au 7 octobre 2020