Le Kenya fait face à une grave invasion de criquets depuis fin 2019. Pour éviter une crise alimentaire, un prêt vient d'être octroyé par la Banque mondiale.
La Banque mondiale a annoncé jeudi avoir approuvé un prêt de 4,6 milliards de shillings (43 millions de dollars américains) au Kenya. Ce soutien est destiné à aider le pays à faire face à la menace posée par la récente invasion de criquets pèlerins, ainsi que pour renforcer la préparation du gouvernement à ce genre de situation.
Felipe Jaramillo, directeur des opérations pour le Kenya de la Banque mondiale, a déclaré que cette invasion de criquets était susceptible de faire peser une menace sur la sécurité alimentaire du pays un peu plus tard dans l'année. En effet, l'absence d'intervention immédiate engendrerait une hausse des prix des denrées alimentaires.
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« Nous travaillons avec d'autres partenaires de développement pour fournir, rétablir ou améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs, des éleveurs et des ménages vulnérables qui ont été touchés par l'invasion de criquets, et se trouvent à présent en situation d'insécurité alimentaire », a-t-il indiqué dans un communiqué publié à Nairobi.
Le Kenya souffre en ce moment de la pire invasion de criquets pèlerins que le pays ait connue depuis 70 ans. La région la plus touchée est la région nord du pays, une zone déjà très vulnérable.
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Les essaims de criquets, qui sont arrivés au Kenya depuis l'Ethiopie et la Somalie en décembre 2019, se sont depuis lors propagés dans 28 comtés. Ils constituent une grave menace pour la sécurité alimentaire d'environ 3 millions de personnes.
La Banque mondiale a déclaré que le projet de réponse d'urgence à l'invasion de criquets qui avait été mis en place fournirait notamment des mesures immédiates de surveillance et de gestion destinées à arrêter la propagation des ravageurs.
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Vinay Kumar Vutukuru, qui dirige le groupe de travail de la Banque mondiale pour le Kenya, a quant à lui indiqué que ce projet permettrait de consolider les efforts déjà déployés par le ministère de l'Agriculture pour gérer l'invasion acridienne.
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