Johnny Patcheko, nouveau militant du RHDP, donne les raisons de son divorce s'avec Laurent Gbagbo, Président du PPA-CI.
« Je n'ai jamais possédé de carte d'adhérente au Fpi. C'est vrai qu'à l'époque, on a fait du bénévolat avec certains amis pour que le président Laurent Gbagbo soit libéré par la Cour pénale internationale. Nous avions la conviction que les Africains pouvaient gérer eux-mêmes leur litiges. J'ai mené aisément ce combat » a déclaré Johnny Patcheko.
Et de poursuivre, « je ne renie pas toutes les actions que j'ai posées dans ce sens. Nous étions sous le joug d'un pouvoir populiste qui, pendant plus de 10ans, ne cessait de nous dire que n'avons pas besoin que les Occidentaux s'invitent dans nos problèmes internes. On nous a ancrés cela dans l'esprit ».
« Pendant que nous menions, ce combat certains nous mettaient les bâtons dans les roues pour empêcher que nos actions aboutissent. Ce que j'ai commencé à dénoncer. Pour cela, J'ai reçu une plainte venant du gendre de Laurent Gbagbo. C'est normal que je prenne position. Mais je ne l'ai pas fait systématiquement parce que Laurent Gbagbo était encore à la CPI. Je ne me suis pas désolidarisé de la lutte jusqu'à ce que Laurent Gbagbo soit libéré. Mais ce qui a plus suscité mon mécontentement, c'est lorsque j'ai reçu une plainte venant de l'avocat du président Laurent qui lui témoignait contre moi relativement à la plainte de son gendre posé contre moi » a -t-il précisé.
« Je ne peux être l'objet d'une plainte d'un parti politique et continuer à supporter ce parti malgré les poursuites judiciaires contre ma personne » a conclu Johnny Patcheko.