Journée internationale de l’éducation : un point sur les activités scolaires en Côte d’Ivoire

Journée internationale de l’éducation en Côte d’Ivoire
Journée internationale de l’éducation en Côte d’Ivoire

La 5e édition de la est dédiée aux filles et aux femmes en Afghanistan, un pays dans lequel ce droit fondamental est privé à cette catégorie de personnes.  

Adopté depuis décembre 2018 à l'Assemblée générale des et célébrée le 24 janvier de chaque année, la journée internationale de l'éducation est une initiative qui met en lumière l'important rôle de l'éducation dans la société, notamment dans la promotion de la paix.
Membre des Nations Unies, la Côte d'Ivoire célèbre cette journée internationale. Au-delà de cette célébration, nous faisons un point sur les activités scolaires en terre ivoirienne.

Journée internationale de l'éducation en Côte d'Ivoire

Cette 5e édition de la journée internationale de l'éducation est placée sous le thème « Investir dans l'humain, faire de l'éducation une priorité ». Elle est dédiée aux filles et aux femmes en Afghanistan. Dans ce pays, elles sont privées d'études. Ce qui constitue une atteinte profonde à la dignité humaine et au droit fondamental à l'éducation, condamnée par l'UNESCO.

Si en Afghanistan le droit à l'éducation est réservé à une partie de la population, notamment aux hommes, cela n'est pas le cas en Côte d'Ivoire. En terre d'Eburnie, hommes et femmes peuvent étudier librement. L'Etat en a même fait une obligation depuis 2015 pour les enfants âgés de 6 à 16 ans. Depuis, le pays a mis en place une stratégique d'accélération de l'éducation pour permettre à chaque enfant de bénéficier d'une éducation scolaire.

Des taux qui restent faibles malgré les efforts

Malgré les efforts consentis par le gouvernement ivoirien, le taux d'alphabétisation peine à grimper.  De 2015 à 2019, il est passé de 43,8% à 43,70%, contre 51% en 2002.

De 2020 à 2021 l'effectif des élèves inscrits s'élevait à 6 784 062 dont, 3 241 680 filles. Aussi, il faut souligner que le taux de scolarisation des filles reste faible malgré le renforcement des capacités de l'Etat pour améliorer les chiffres. Il est de 47,2%, contre 63,8% pour les hommes.

Written by Sandrine Kouadjo

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