Le président afghan Ghani a affirmé le 18 août 2021, qu'il avait été contraint de quitter Kaboul, « pour éviter un bain de sang ».
S'adressant à ses compatriotes en pachto, leur langue maternelle, il a tenu ces propos au cours d'une émission retransmise en direct sur Facebook depuis les Emirats arabes unis (EAU).
« Si j'étais resté, j'aurais assisté à un bain de sang à Kaboul », a-t-il déclaré.
Il a également rejeté les critiques de ses détracteurs, qui l'accusent d'avoir quitté l'Afghanistan à la hâte. « Ceux qui pensent que j'ai fui ne devraient pas juger s'ils ne connaissent pas tous les détails », a-t-il affirmé.
M. Ghani a été vivement critiqué par ses anciens ministres pour avoir soudainement quitté le pays alors même que les forces talibanes entraient à Kaboul.
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Il a en effet quitté son pays dimanche soir, juste après que les talibans ont pris le contrôle du palais présidentiel de Kaboul. Il a précisé avoir quitté la capitale sur les conseils de ses responsables de la sécurité.
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Mercredi, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats arabes unis a confirmé que son pays accueillait M. Ghani et sa famille « pour des motifs humanitaires ».