La Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (Cadhp) déclare Guillaume Soro éligible à l'élection présidentielle et annule sa peine.
La Cour africaine des droits de l'Homme (CADHP) a ordonné mardi 15 septembre 2020 à la Côte d'Ivoire d'annuler le mandat d'arrêt contre Guillaume Soro.
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LA CADHP ORDONNE À LA CÔTE D'IVOIRE DE :
– Sursoir à l'exécution de tous les actes pris à l'encontre de Guillaume Soro ;
– Prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles l'empêchant de jouir de ses droits d'élire ou d'être élu notamment lors de l'élection présidentielle d'octobre 2020 ;
– Faire un rapport à la cour sur la mise en œuvre des mesures provisoires ordonnées dans la présente décision dans un délai de 15 jours, à compter de la date de sa réception.
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Cette même Cour africaine avait ordonné, en avril dernier, de suspendre le mandat d'arrêt émis par le pouvoir d'Alassane Ouattara contre Guillaume Soro et de remettre en liberté 19 de ses proches emprisonnés depuis quatre mois.
La Côte d'Ivoire qui a mine d'ignorer cette décision de la Cour, a rejeté lundi 14 septembre, par le truchement du Conseil constitutionnel, la candidature de Guillaume Soro à la présidentielle du 31 octobre 2020.
La Cour africaine des droits de l'Homme et des Peuples, institution de l'Union africaine basée à Arusha en Tanzanie, qui avait été saisie début mars par M. Soro et ses proches, avait « ordonné à l'Etat défendeur (la Côte d'Ivoire) de surseoir à l'exécution du mandat d'arrêt contre Guillaume Soro », dans un arrêt.