La FIFA a placé sous tutelle le 25 décembre 2020, la Fédération ivoirienne de football (FIF), plongée dans une crise de succession.
L'ex-patron de la FIF, Jacques Anouma, est engagé dans la course au fauteuil d'Ahmad Ahmad. Alors que les dirigeants de clubs, l'État ivoirien et les Ivoiriens font bloc autour de la candidature de l'enfant de Memni, la décision prise, le jeudi 24 décembre 2020, par le bureau du Conseil de la FIFA, relative à la mise en place d'un Comité de normalisation pour la faîtière de la discipline reine, parasite la candidature de ce dernier.
En effet, le Comité de normalisation mis en place a la tête de l'institution fédérale, qui se chargera de gérer les affaires du sport roi local, et ce, en remplacement du Comité exécutif sortant de la Maison de verre de Treichville, aux ordres de l'organisation dirigée par Gianni infantino, ne sera pas un soutien de Jacques Anouma dans son ambition de succéder au tombeur d'Issa Hayatou.
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Et pour cause, il est su de tous que l'association basée à Zurich, en Suisse, parraine la candidature du Sud-Africain, Patrice Motsepe, adversaire de l'Ivoirien lors de la prochaine Assemblée générale élective de la CAF qui se déroulera, le 12 mars 2021, à Rabat, au Maroc.
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Par conséquent, le candidat de la Côte d'Ivoire, Jacques Anouma, pourrait ne pas bénéficier du vote de son pays. Par ailleurs, avec la mise en place du Comité de normalisation pour l'instance dirigeante du football ivoirien, les autorités locales, qui s'étaient engagées à soutenir la candidature de l'ancien patron du ballon rond local et à s'investir dans sa campagne, pourraient être refroidies par la mise en place de ce Comité de normalisation qui n'est pas certain de voter pour le représentant de la Cote d'Ivoire lors de l'élection du prochain président de la CAF.