De Yopougon à Niakara, la galère des professionnelles du sexe face au couvre-feu

Des professionnelles du sexe ont opté pour la fidélité à un partenaire, pour faire face au couvre-feu dans la prévention contre le Covid-19.

“Avec la fermeture des hôtels, bars et autres débits de boissons à , le tout aggravé par le couvre-feu, les clients sont devenus très rares. J'ai donc choisi de vivre avec mon copain, un client régulier et fidèle auquel je me suis attachée”, a fait savoir une jeune professionnelle du sexe, H.D.P (27 ans).

Les tenues autrefois aguicheuses de cette professionnelle du sexe ont désormais fait place à un tee-shirt défraîchi avec un morceau de pagne noué à la taille. Elle s'affaire, ce samedi, autour d'un foyer pour le repas de son ” chéri ” parti au travail.

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Une autre professionnelle du sexe en service à Niakara, K.C.O (29 ans), a soutenu que les bistrots, les bars et autres débits de boissons, connus pour être des lieux de rencontres sont hermétiquement fermés. Elle se dit aujourd'hui “fiancée à un ancien bon client”, un artisan. Juste le temps de “cette maudite maladie “.

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De l'avis de tous ces intervenants,  le couvre-feu, instauré de 21 heures à 05 heures, “a fini par annihiler tout espoir d'activité puisque, de jour, rien ne marche véritablement”.

Written by Véronique Fortes

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