La Machine reste toujours en liberté après l'émeute et la mutunierie à la MACA. Une enquête est en cours après les troubles et la révolte du 20 mai 2020.
Hier dans la journée, nous avons été bien informés d'une révolte de plusieurs détenus dirigée contre Kone Kassoum dit La Machine, neveu de Koné Zakaria, ancien mécanicien auto devenu garde pénitentiaire. Ce nouveau Yacou le chinois de la MACA a été pris à partie par les détenus fatigués de ses abus.
Ils ont même été aidés par certains gardes pénitentiaires, eux aussi exaspérés par ses agissements. À la suite de ces échauffourées entre des gardes pénitentiaires à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) qui ont même occasionné des blessés de deux gardes pénitentiaires, la gendarmerie nationale alertée est arrivée sur les lieux et a mis aux arrêts La Machine, identifié comme le fauteur des troubles.
Informé de ces faits, le garde des sceaux, le ministre de la Justice et des droits de l'Homme, Sansan Kambiré, s'est immédiatement rendu sur les lieux, souligne un communiqué de la chancellerie qui mentionne : « Ce mercredi 20 mai 2020, des échauffourées ont éclaté entre des agents pénitentiaires en service à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan ». Et le communiqué poursuit laconiquement « qu'à la suite des échanges qu'il a eus avec lesdits agents, il a demandé qu'une enquête soit ouverte ».
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En ajoutant que selon le ministre de la Justice « il n'y a eu ni mutinerie ni évasion à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan ». Sur La Machine, il n'y a aucun mot mentionné dans ce communiqué. Mais selon, nos informateurs sur place, Arrêté par la gendarmerie, La Machine aurait été libéré sur ordre du ministre de la Justice, agissant en parrain-protecteur de ce garde pénitentiaire spécial, comme le soulignait Serge Koffi, le DRONE, dans ses publications. Sansan Kambiré s'est donc invité à la MACA, pour demander la relaxe pure et simple de son protégé. Et pour se donner bonne conscience, il lui a demandé de quitter la MACA.
1) Pourquoi le communiqué de Sansan Kambiré ne donne t il pas clairement instructions au procureur Adou Richard pour arrêter La Machine ?
2) En agissant ainsi, Sansan Kambiré confirme t-il les écrits de Serge Koffi sur les agissements de La Machine ?
3) Les faits reprochés à La Machine et les évènements de la folle journée d'hier ne sont ils pas suffisamment graves pour procéder à l'interpellation des fauteurs de troubles à l'ordre public comme Kassoum La Machine ?
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Nous suivons cette affaire parce que le jeune cyberactiviste Serge Koffi et notre camarade, le Secrétaire général de EDS, Etienne Mponon sont aux arrêts et détenus au secret pour, dit on, « atteinte à la défense nationale et troubles à l'ordre public et divulgation de fausses informations ».
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