Anselme Séka Yapo, alias Séka Séka, ancien aide de camp de Simone Gbagbo se serait converti à l'Islam selon des photos qui circulent sur les réseaux sociaux
Cet officier supérieur formé à l'Ecole des forces armées (EFA) de Bouaké, a effectué plusieurs stages de perfectionnement à l'École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) de Melun (France). Son nom est revenu dans plusieurs affaires criminelles pendant les onze années de règne de Laurent Gbagbo. C'est après le coup d'État du 19 septembre 2002, mué en rébellion des Forces nouvelles (FN), que les Ivoiriens se familiarisent avec son nom, sans toutefois découvrir son visage. Il reste un homme de l'ombre. Et, d'aucuns le croient, des basses oeuvres de l'ex-Première dame.
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Contrairement aux autres barons du régime Gbagbo, Séka Séka, natif de la région Akyé, où Laurent Gbagbo a réalisé ses plus importants scores électoraux, est un homme discret. Son nom est associé aux escadrons de la mort qui ont semé la terreur et la désolation au sein de l'opposition d'alors.
En 2003, l'Organisation des Nations-unies rend public une enquête sur les violations des droits de l'homme suite aux évènements de septembre 2002 et a cité dans un annexe à son rapport, le nom de Séka Séka, alors capitaine, comme l'un des responsables militaires des escadrons de la mort.