La décision du régime militaire du Niger de mettre fin aux missions de sécurité et de défense de l'UE dans le pays est un événement majeur.
Cette décision est une rupture claire avec la politique de coopération avec l'UE suivie par le précédent gouvernement, qui était favorable à une approche multilatérale de la lutte contre le terrorisme. Le nouveau régime, quant à lui, semble privilégier une approche plus autonome et nationaliste.
La décision de mettre fin à la mission civile « EUCAP Sahel Niger » est particulièrement significative. Cette mission, qui compte 120 Européens, est chargée de soutenir les forces de sécurité intérieure nigériennes. Son retrait signifie que le Niger perdra une source importante d'assistance technique et de formation dans sa lutte contre les groupes armés terroristes.
La décision de mettre fin à la mission militaire « EUMPM » est également importante. Cette mission, qui compte 60 Européens, est chargée de soutenir les forces armées nigériennes dans leur lutte contre le terrorisme. Son retrait signifie que le Niger perdra une source importante d'appui militaire dans sa lutte contre les groupes armés.
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La décision du régime militaire du Niger de rompre les liens avec les partenaires occidentaux du pays est préoccupante. Elle risque de fragiliser la sécurité de la région du Sahel et de favoriser l'influence des groupes armés terroristes.
