Suite à un article paru dans le journal proche du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) Le Nouveau Réveil, les avocats du parti on fait une mise au point sur le droit de réponse de Jérôme N'guessan.
Dans son édition du 17 septembre 2018, le quotidien « Le Nouveau Réveil » a publié un Droit de réponse de Monsieur N'Guessan Koffi Jérôme consécutif à un article de ce journal consacré à l'action en suspension des résolutions du Bureau Politique du PDCI-RDA du 17 juin 2018 qu'il a portée devant le Juge des référés du Tribunal de Première Instance d'Abidjan Plateau.
Les Avocats du PDCI-RDA se seraient bien gardés de réagir à ce droit de de réponse. Mais la gravité des propos mensongers qu'il contient nous impose de dire afin que nul n'en ignore. Monsieur N'Guessan Koffi Jérôme s'est arrogé le droit de soutenir que les Avocats du PDCI-RDA ont été incapables de produire au procès la liste de présence au Bureau politique irrégulier du 17 juin 2018.
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Il soutient également que ces Avocats auraient reconnu que sur 75 inscrits, seulement 14 ont pu parler à la réunion du 17 juin 2018. Il affirme enfin que les Avocats n'ont pas pu nier la présence des perturbateurs qui ont hué les personnalités et empêché que les 75 inscrits s'expriment.
Mais, venant de Monsieur N'Guessan Koffi Jérôme, de telles contrevérités ne nous surprennent guère, puisqu'il a pour habitude de faire passer pour vrais les fruits de son imagination. Il a ainsi affirmé, de façon péremptoire, devant le Juge des référés, que le Président Henri Konan BEDIE agréerait ses actions en justice. Ce que nous avons vivement contesté, l'obligeant à revenir sur cette déclaration.
Il a indiqué, au cours de la même audience, que pour la préparation de la réunion du Bureau Politique, certains membres du Secrétariat Exécutif auraient été interdits d'accès aux réunions tenues à cet effet. Lorsque nous l'avons mis au défi de citer les noms des Secrétaires exécutifs qu'aurait concernés cette mesure d'interdiction, il a cité Messieurs KOBENAN KOUASSI Adjoumani et ANOBLE Félix.
Nous lui avons alors fait savoir que le dernier cité n'a jamais été membre du Secrétariat Exécutif et qu'au demeurant, aucun membre du Secrétariat Exécutif du PDCI-RDA n'avait jamais été empêché d'accéder à une de ses réunions. Il a également dit qu'une semaine avant la réunion du Bureau Politique du 17 juin 2018, le Secrétaire Exécutif en aurait sollicité le report auprès du Président du Parti, qui lui a opposé un refus.
« Nous réalisons qu'après avoir tenté de tromper la religion du Juge des référés, ce sont les Militants du PCI-RDA qu'il veut à présent induire en erreur «
Lorsque nous avons qualifié cette autre affirmation de ridicule, il a été incapable de continuer de la soutenir. Nous réalisons qu'après avoir tenté de tromper la religion du Juge des référés, ce sont les Militants du PCI-RDA qu'il veut à présent induire en erreur en jetant, par la même occasion, l'opprobre sur ses Avocats. Contrairement à ce que Monsieur N'Guessan Koffi Jérôme veut faire croire, devant le juge des référés, nous avons rejeté toutes ses allégations, que nous lui avons plutôt demandé de prouver.
Après avoir soutenu qu'en application des textes du PDCI-RDA, la validité des réunions du Bureau Politique ne dépendait nullement de l'établissement d'une liste de présence, nous avons, tout de même, produit au dossier du Juge, la liste des membres du Bureau Politique qui ont pris part à la réunion du 17 juin 2018. Nous n'avons jamais reconnu que sur 75 inscrits, seulement 14 avaient pu s'exprimer au cours de la réunion du Bureau Politique du 17 juin 2018.
« Nous avons rejeté fermement la présence de perturbateurs qui auraient hué des personnalités au cours de la réunion du 17 juin 2018 »
Nous avons plutôt invité Monsieur N'Guessan Koffi Jérôme à prouver les chiffres qu'il avançait. Il n'a pas été en mesure de le faire. Nous avons rejeté fermement la présence de perturbateurs qui auraient hué des personnalités au cours de la réunion du 17 juin 2018. Nous avons clairement fait comprendre au juge qu'en plus des membres du Bureau Politique, il n'y avait dans la salle, comme à l'accoutumée, que les membres du service du protocole et du comité d'organisation qui, en tout état de cause, ne prennent pas part au débat.
En conclusion, tout ce que Monsieur N'Guessan Koffi Jérôme a dit au sujet des Avocats du PDCI-RDA dans son droit de réponse est aux antipodes de la vérité.
Fait à Abidjan, le 17 septembre 2018
Pour les Avocats du PDCI-RDA
Maître SUY BI Gohoré Emile
Avocat au Barreau de Côte d'Ivoire
Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA chargé des Affaires Juridiques
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