Procès : Guillaume Soro et une vingtaine de ses proches seront jugés ce mercredi 19 mai 2021, pour atteinte à l'autorité de l'État.
L'ancien président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro, en exil depuis sa tentative de retour avorté à Abidjan le 23 décembre 2019 et sous le coup d'un mandat d'arrêt international, est également poursuivi dans ce dossier, ainsi qu'une vingtaine de ses proches.
Parmi eux, ses frères cadets, Rigobert et Simon Soro, ainsi que son ancien directeur de protocole, Souleymane Kamagaté, dit « Soul to Soul » – ils sont incarcérés en Côte d'Ivoire. Également poursuivis, son avocate, l'ancienne ministre Affoussiata Bamba Lamine, son ex-directeur de la communication, Moussa Touré, son aide de camp, Abdoulaye Fofana, et l'ancien député Issiaka Fofana sont pour leur part en exil.
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C'est donc le procès du clan Soro qui s'apprête à s'ouvrir à Abidjan, alors que GPS est exsangue. Outre les cadres en exil ou incarcérés, certains ont choisi de rallier le camp présidentiel, à l'image de Kanigui Soro Mamadou, qui avait rallié Alassane Ouattara juste avant la présidentielle d'octobre 2020, ou encore d'Alphonse Soro, qui a annoncé qu'il soutenait désormais le chef de l'État.
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En avril 2020, Guillaume Soro avait été reconnu coupable de recel de deniers publics détournés et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 20 ans de prison ferme, à 4,5 milliards de francs CFA d'amende et à la privation de ses droits civiques pour une période de cinq ans.