La libération des soldats ivoiriens détenus au Mali tarde encore. Depuis une dizaine de jours, l'activité diplomatique autour de leur cas est intense.
Selon RFI, plusieurs sources proches de la partie malienne et des médiations en cours, le colonel Assimi Goïta aurait validé le principe d'une libération. Mais pas forcément immédiate : selon ces sources, les 46 soldats ivoiriens toujours détenus à Bamako et inculpés pour « tentative d'atteinte à la sûreté de l'État » pourraient bien ne pas échapper à un procès.
Au terme duquel, en cas de condamnation, ils seraient finalement graciés par le président malien de transition, puis renvoyés en Côte d'Ivoire.
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Une manière pour Bamako, si ce scénario était mis en œuvre, de ne pas donner l'impression de céder aux pressions ivoiriennes et internationales.
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Les sources jointes par RFI évoquent aussi une autre complication : plusieurs soldats ne seraient pas Ivoiriens mais viendraient du Liberia et de Sierra Leone. Leurs témoignages auraient même été présentés aux chefs d'État de la sous-région intercédant dans ce dossier. Un argument balayé par de hauts responsables ivoiriens, au gouvernement et à l'état-major, qui assurent que tous les soldats de l'armée nationale ont la nationalité ivoirienne. Et de conclure : « Nous restons optimistes, les choses bougent dans le bon sens. »… LIRE LA SUITE