Libération des Sénateurs du PDCI : un cadre du parti de Bédié dévoile la stratégie de Ouattara

Echange Alassane Ouattara avec une délégation des 11 Régions du Sud de la Côte d'Ivoire, le lundi 17 août 2020

Lettre ouverte Jean-Yves Esso, membre du Bureau Politique du PDCI aux compagnons de lutte pour le respect de notre Constitution.

Chers compagnons,
Sur les 6 personnalités politiques qui étaient encore détenues après la vague d'arrestations suite à la création du Conseil National de Transition, trois d'entre elles ont été libérées hier.
Il s'agit des sénateurs BASSY-KOFFI Lionel Bernard et SERI BI N'Guessan Privat, et de la Secrétaire Exécutive Valérie YAPO.

Sont encore incarcérés le Premier Ministre Pascal AFFI N'GUESSAN, le Secrétaire Exécutif en Chef du , Maurice KAKOU GUIKAHUE et le Directeur de Cabinet du président Bédié, NDRI Pierre Narcisse.

Même s'il faut dans un 1er temps certes s'en réjouir, il n'en demeure pas moins inadmissible que ces 3 personnalités encore embastillées ne soient toujours pas libérées alors qu'on pretend vouloir entamer des discussions de paix.

LIRE AUSSI : Mamadou Traoré, proche de Soro : « Ouattara a un problème avec la paix »

C'est le lieu de rappeler ici à tous les ivoiriens épris de justice qu'il ne faut pas se laisser distraire par ces derniers événements certes heureux pour les concernés, mais qui ont pour seul but de nous faire baisser la garde.

La stratégie de Ouattara est simple…
Embourbé dans son illégalité et son illégitimité, il espère détourner notre attention par l'arrestation de certains leaders politiques de sorte que l'attention se concentre sur leur libération et non sur l'essence de notre lutte qui porte sur le rejet du 3ème mandat et le respect de la Constitution.

LIRE AUSSI :Soro Guillaume : « l'ordre constitutionnel en Côte d'Ivoire selon la Communauté Internationale »

Cela s'appelle le théorème de PASQUA :
« Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l'affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l'affaire de l'affaire, jusqu'à ce que personne n'y comprenne plus rien. »
Mais il se trompe lourdement…

Chers compagnons,
Ne transigeons pas avec la Constitution de notre pays.
Elle doit être au devant de tout pour que sans haine, sans xénophobie, sans violence ni actes de vandalismes, mais avec une détermination ferme et sans failles, en usant de moyens de luttes démocratiques et légaux, nous aboutissions à un État de droit pour réconcilier tous les fils et filles de Côte d'Ivoire.

LIRE AUSSI : Tête-à-tête ADO Bédié : Soro se prononce, « que Ouattara renonce à un 3ème mandat »

Restons sereins. Ne regardons pas le doigt mais la lune et restons à l'écoute des mots d'ordre car c'est bien le président HKB qui mène la barque.

Written by Jean-Yves Esso

Décès de Diego Maradona: quelques réactions du monde du sport

Divo : cérémonie de la promotion des droits de l’enfant