L'ONU presse la junte au pouvoir au Mali « d'accélérer » le rythme pour rendre le pouvoir à des civils élus début 2024.
Dans ce rapport consulté par l'AFP le mardi 11 avril 2023 à la veille d'une réunion du Conseil, M. Guterres s'inquiète aussi de la persistance des violences et de leur impact sur les populations, et de « l'impasse » dans laquelle se trouve un important accord de paix entre l'Etat malien et des groupes armés du nord.
Mais, ajoute-t-il, « du retard a été pris dans l'exécution de certaines activités essentielles ». « À moins d'un an de la fin prévue de la transition, il incombe aux autorités maliennes de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour accélérer ce processus de sorte que l'ordre constitutionnel soit rétabli dans les délais convenus », dit-il. La junte vient d'annoncer le report sine die d'un référendum sur la Constitution.
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M. Guterres exprime sa préoccupation devant « l'impasse » ou la « paralysie persistante » où se trouve l'application de l'accord de 2015 dit d'Alger. La mise en oeuvre de cet accord entre les groupes armés du nord et l'Etat est jugé primordiale pour la stabilisation du pays. Or les signataires, notamment les groupes touareg, sont à couteaux tirés avec la junte. M. Guterres parle de « climat de méfiance profonde ».
« Il est essentiel que les parties surmontent de toute urgence l'impasse actuelle compte tenu des conditions de sécurité qui règnent, en particulier dans le nord-est du Mali, où les groupes terroristes s'en prennent inlassablement aux civils, et de toutes les conséquences humanitaires liées à cette situation », dit-il.