L'UA a exigé le 24 mai 2021, la libération « immédiate » du président de transition malien Bah N'Daw, et de son 1er ministre Moctar Ouane.
M. Tshisekedi l'a appris avec consternation et a exigé « la libération immédiate et inconditionnelle des personnalités arrêtées », selon la présidence congolaise.
Condamnant fermement toute action visant à déstabiliser le Mali, il a appelé tous les acteurs de la transition politique malienne à la retenue ainsi qu'au respect de la Constitution.
Tout devait être mis en œuvre afin de préserver la stabilité du Mali et de consolider la paix dans la sous-région, a-t-il affirmé.
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MM. N'Daw et Ouane ont été conduits manu militari à Kati lundi en début d'après-midi, ont rapporté lundi soir des médias locaux citant des sources concordantes.
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Selon eux, cet acte pourrait être dû au mécontentement de l'ex-Comité national pour le salut du peuple (CNSP) suite à l'éviction de deux de ses éléments influents remplacés dans la nouvelle équipe formée par M. Ouane.