Macron : « avec les terroristes, on ne discute pas. On combat »

French President Emmanuel Macron delivers a speech during a ceremony to celebrate the 150th anniversary of the proclamation of the French Third Republic at the Pantheon, in Paris on September 4, 2020. / AFP / POOL / Julien DE ROSA

Emmanuel Macron a martelé le 20 novembre 2020, dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, que l'on discute pas avec les terroristes.

« Avec les terroristes, on ne discute pas. On combat », a-t-il lancé dans un entretien avec l'hebdomadaire .

« Il faut s'inscrire dans la feuille de route claire que sont les accords d' », a souligné Emmanuel en référence à l'accord de de paix conclu en 2015 entre le pouvoir central , les groupes armés pro- et l'ex-rébellion à dominante touareg du nord du .

« Ceux-ci prévoient un dialogue avec différents groupes politiques et autonomistes. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut dialoguer avec des groupes terroristes, qui continuent à tuer des civils et des soldats, y compris nos soldats », a-t-il ajouté.

Cet accord ne concerne pas les groupes liés à Al- () ou à l'organisation (EI) qui poursuivent, voire intensifient leurs actions depuis cinq ans, faisant des centaines de morts.

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Le malien de transition, Moctar Ouane, a toutefois souligné lors d'une visite du chef de la diplomatie française , le 26 octobre à Bamako, que le « dialogue national inclusif », vaste concertation du tenue fin 2019, avait « très clairement indiqué la nécessité d'une offre de dialogue avec les groupes armés » jihadistes.

« Je constate simplement que les autorités de transition ont réitéré leur volonté de lutter avec efficacité contre le terrorisme », a préféré relever .

Le a par ailleurs indiqué qu'il aurait, « dans les prochains mois des décisions à prendre pour faire évoluer Barkhane », la force française de plus de 5.000 hommes présente au . Une décision était jusqu'ici attendue d'ici la fin de l'année.

Près d'un an après l'envoi de 600 soldats supplémentaires au Sahel pour reprendre l'avantage face aux jihadistes, est sur le point de réduire le nombre de militaires déployés, avaient indiqué début novembre des sources concordantes à l'.

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« J'ai besoin d'une réitération claire du souhait de nos partenaires de voir la rester à leurs côtés », a souligné le chef de l'Etat, qui avait déjà demandé un tel engagement à ses homologues du (, Mali, Faso, , ) au sommet de Pau (sud-ouest de la France) en janvier.

Barkhane doit se « recentrer vraiment sur nos ennemis, l'EIGS et les groupes strictement terroristes », a souligné le chef de l'Etat en référence à l'Etat islamique au Grand (EIGS) qui s'inscrit dans la nébuleuse de l'EI, et que Paris et ses alliés du G5 Sahel avaient déjà désigné comme cible principale au sommet de Pau.

Il n'a en revanche pas cité le Groupe de soutien à l' et aux (Jnim, selon l'acronyme arabe) dirigé par le chef touareg malien Iyad Ag Ghaly, affilié à .

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Il faut également « accélérer la montée en puissance des armées du G5 Sahel » et « internationaliser notre présence » en y associant d'autres pays europé, a-t-il rappelé.

Written by Christian Binaté

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