La coalition d'opposants au Mali a rejeté ce 28 juillet 2020, le plan de sortie de crise de la CEDEAO, « exigeant plus que jamais » la démission d'IBK.
Cette réaction survient au lendemain de l'adoption d'un plan de sortie de crise au Mali lors d'un sommet entre dirigeants des pays ouest-africains. Ce plan prévoit notamment le maintien au pouvoir du Président.
La coalition d'opposants au Mali, M5-RFP a rejeté mardi le plan de sortie de crise adopté la veille par les chefs d'État d'Afrique de l'Ouest, estimant qu'il ne « correspond[ait] aucunement aux attentes » des Maliens, et réitéré son exigence d'une démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Le Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) « exige plus que jamais la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime », exprime-t-il dans ce communiqué signé de l'un de ses dirigeants, Choguel Maïga.
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Cette coalition hétéroclite d'opposants politiques, de chefs religieux et de membres de la société civile a ainsi « appris avec étonnement les conclusions du Sommet extraordinaire » de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), « lequel continue de ramener la crise sociopolitique au Mali à un simple contentieux électoral du deuxième tour du scrutin législatif [de mars-avril] », indique le mouvement dans un communiqué reçu mardi par l'AFP… LIRE SUITE SUR FRANCE 24.