La CEDEAO a demandé le 20 août 2020, le rétablissement de IBK, renversé par un putsch, en tant que président de la République du Mali.
« Nous dénions catégoriquement toute forme de légitimité aux militaires putschistes et exigeons le rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel et la libération immédiate du président Ibrahim Boubacar Keïta et de tous les officiels arrêtés », a déclaré le chef de l'Etat nigérien Mahamadou Issoufou, également président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dans son discours de clôture.
La CEDEAO a également décidé de la suspension du Mali de tous les organes de décision de la CEDEAO avec effet immédiat, jusqu'au rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel, ainsi que de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes et de l'arrêt de tous les flux et transactions économiques, financières et commerciales à l'exception des denrées de première nécessités, des médicaments, du carburant, et de l'électricité entre les pays membres et le Mali.
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Selon M. Issoufou, les dirigeants du bloc régional a décidé de « dépêcher immédiatement une délégation de haut niveau pour assurer le retour immédiat de l'ordre constitutionnel », demandant la montée en puissance de la Force en attente de la CEDEAO.
En plus, la CEDEAO a demandé « la mise en oeuvre immédiate d'un ensemble de sanctions contre tous les militaires putschistes et leurs partenaires et collaborateurs ».
Le président nigérien a précisé que le cadre de dialogue institué par la communauté restait valable et le médiateur Goodluck Jonathan était disponible pour continuer sa mission de rapprochement des positions de toutes les parties et de réconciliation du peuple Malien.
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En outre, M. Issoufou a ajouté que la CEDEAO allait engager des discussions avec les responsables de la junte militaire « pour leur faire comprendre que les temps de prise de pouvoir par la force sont révolus dans notre sous-région ».
Il a été décidé qu'une prochaine visioconférence de la CEDEAO consacrée à la crise en Mali serait convoquée dans une semaine.