Manifestations en Belarus: Michelle Bachelet, a réclamé l'ouverture d'une enquête sur les allégations de torture.
Lors d'un débat sur la crise en Belarus, sollicité par l'Union européenne, Michelle Bachelet a indiqué qu'il est vital pour l'avenir du Bélarus de briser ces cycles de répression et de violence croissantes.
Pour ce faire, elle a invité « les autorités à faciliter à mener une enquête indépendante, transparente, rapide, approfondie et impartiales sur les allégations de violations graves des droits de l'homme », dans une déclaration lue par son adjointe, Nada Al-Nashif.
Dans un réquisitoire présenté devant le Conseil des droits de l'Homme, elle a ainsi décrit le harcèlement, l'intimidation, la pression et l'expulsion dont sont victimes les opposants, notamment les membres du Conseil de coordination.
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Des policiers et agents de sécurité armés sont déployés selon un schéma quasi-systématique d'un « usage inutile ou excessif de la force contre des manifestants en grande partie pacifiques », a-t-elle dépeint.
Selon la rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l'Homme au Bélarus, Anaïs Marin, cette « vague de répression aveugle et brutale » s'est traduite par « plus de 500 cas de torture, commis par des agents de l'État ».
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Durant la semaine du 10 août, des centaines de détenus ont été soumis à des traitements humiliants et dégradants. L'experte indépendante onusienne indique avoir été informée « d'allégations de viols, d'électrocutions et d'autres formes de torture physique et psychologique ». De plus, les auteurs de ces actes semblent convaincus qu'ils ne seront pas poursuivis, « en raison de l'anarchie et de l'impunité qui règnent » dans le pays.