Abdoulaye Ben Méité, avocat de l’Etat ivoirien répond à Martin Bléou : « ce débat juridique mérite d’être mène, et je suis prêt! »

Abdoulaye Ben Meité, avocat ivoirien
Abdoulaye Ben Meité, avocat ivoirien © Crédit Photo DR

Me Abdoulaye Ben Méité, avocat de l'Etat ivoirien a réagi la sortie du Professeur Martin Bleou, le jeudi 23 juillet 2020, relative au 3e mandat de Ouattara.

« Il parait que le Professeur Bleou Martin s'étant exprime, cela suffirait a clore un débat juridique qui n'est même pas encore ouvert. Erratum! C'est l', certes éclairé de cet éminent constitutionnaliste, mais qui reste tout de même, et intellectuellement, sujet a critique pour n'être pas irréfragable, la possibilité ou même la probabilité d'un avis contraire du juge constitutionnel, et même de l'Avocat, existant.

Surtout que, c'est bien en vertu de cette constitution que le principe des deux mandats est présentement affirme, et non en vertu d'un autre texte constitutionnel existant et encore en vigueur. De sorte que, ainsi que je le pense, on ne saurait transposer dans une nouvelle constitution, une réalité juridique qui lui est préexistante en l'absence de toute référence expresse et sans ambiguïté, dans cette constitution, a cette réalité préexistante.

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Je retiens donc de cette sortie du Professeur Martin Bleou, un forcing intellectuel pour parvenir à une conclusion qui s'est imposée, non pas comme conséquence argumentative, mais plutôt comme l'expression d'un sentiment inavoué. Pour ceux qui prétextent de l'article 183 de la constitution pour soutenir cette position Bleouenne, qu'ils prennent au moins la peine de lire le Titre sous lequel cette disposition est inscrite dans cette constitution.

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Ils comprendront certainement qu'il ne saurait s' des dispositions de l'ancienne constitution, mais plutôt des textes infra constitutionnels en vigueur sous celle-ci. Ceci expliquant que cet éminent professeur ne s'y soit pas hasarde, préférant tournoyer ainsi qu'il l'a fait.

Vainement d'ailleurs. Ce débat juridique mérite d'être mène, au-delà de toute émotion partisane. Et je suis prêt! « !

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