Fernand Dédeh decypte les relations Mali-Côte d’Ivoire dans l’affaire des militaires ivoiriens détenus à Bamako.
Le ministre des Affaires étrangères au micro des journalistes de la Voix de l’Amerique a pour une fois, mis le pied dans le plat. Bamako se dit favorable au règlement de la crise par la voie du dialogue.
Dialogue entre les deux pays, sous l’égide du Togo, médiateur consensuel, accepté par les deux parties.
Bamako ne voit pas d’un bon œil, la saisine de la CEDEAO dans cette affaire. Le Mali met en avant sa sécurité et soupçonne la Côte d’Ivoire d’être une base arrière pour la déstabilisation de la transition. Le chef de la Diplomatie malienne cite notamment le cas de l’opposant malien qui s’est déclaré président à partir de la Côte d’Ivoire. Et pour lui, l’Etat ivoirien n’a entrepris aucune action à son encontre.
Pas totalement vrai, le ministère ivoirien de la Sécurité avait publié un communiqué mettant en garde contre pareille attitude pour les personnes en exil.
« Nous avons ces préoccupations sérieuses par rapport à la déstabilisation de notre pays. Ces éléments doivent être pris en considération. Nous n’avons pas le sentiment que la CEDEAO a prêté attention aux préoccupation du Mali ».
Bon, cette affaire-là, va finir par un be to be entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Elle a tout l’air d’un dépit amoureux!
