Niger : Alain Lobognon analyse les conséquences de la fin de la coopération militaire avec les États-Unis

La révocation des accords militaires par le Niger ne sera pas suffisante pour expulser les États-Unis du territoire nigérien, affirme Alain Lobognon.

Malgré la décision du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) de dénoncer les accords de 2012 avec les États-Unis, la présence américaine demeure probable selon le colonel Amadou Adramane, qui a annoncé la décision à la télévision.

Cela signifie que l'armée américaine devra éventuellement quitter un emplacement stratégique pour Washington. Actuellement, les États-Unis maintiennent une base de drones à Agadez et environ un millier de soldats dans le pays pour lutter contre le terrorisme.

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Malgré cette déclaration du gouvernement nigérien, l'administration Biden n'a pas encore réagi avec des signes indiquant un possible départ de Niamey. Au lieu de cela, les États-Unis ont demandé des éclaircissements aux autorités nigériennes, soulignant les bénéfices mutuels de la coopération bilatérale.

Alain Lobognon a partagé ses réflexions sur la révocation des accords militaires sur le réseau social X. Il a souligné que les États-Unis ne se laisseront pas dicter leur conduite par les « vieux putschistes » de Niamey et resteront actifs dans le pays, qualifié de nouveau théâtre d'une rivalité avec Moscou.

 Le « gendarme du monde » prêt à intervenir pour ses intérêts

Il a ajouté que les États-Unis, se considérant comme le « gendarme du monde », agiront selon leurs intérêts, notamment dans le contexte de leur confrontation avec la Russie.

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Written by Kevin Aka

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