Dans son discours à la Nation ivoirienne ce 31 décembre 2023, le président Alassane Ouattara a annoncé une décision clé : la signature d'un décret offrant la grâce présidentielle à près de deux mille détenus de droit commun, condamnés pour des infractions mineures.
Cette action s'inscrit dans le cadre de l'article 66 de la Constitution ivoirienne et perpétue une tradition annuelle de fin d'année visant à alléger la surpopulation carcérale et à ouvrir des portes de réinsertion pour ceux condamnés pour des délits mineurs.
Le président Alassane Ouattara a explicitement déclaré : « Je viens de signer un décret accordant la grâce présidentielle à environ deux mille détenus de droit commun, pour des infractions mineures, conformément à l'article 66 de la Constitution et comme le veut la tradition en cette période de l'année. » En effet, cette grâce présidentielle représente une mesure de clémence permettant au chef de l'État de diminuer partiellement ou entièrement la peine des condamnés.
La rédaction vous conseille
- Le gouvernement allemand souhaite renforcer le personnel de dépistage du COVID-19 dans des établissements de soins
- Les autorités du Bounkani invitent les cadres à aider les enseignants de la région à se loger décemment
- Nouvel an 2021 à Bouaké : un adjoint au maire soulage des familles
- 75 millions pour être candidat au PDCI : « le parti de Bédié a combiné critères du code électoral et critères internes »
- Candidature PDCI : ces critères qui mettent Billon, Tanoh, Thiam, KKB… hors jeu
Cette décision précise cible spécifiquement ceux impliqués dans des délits mineurs, démontrant une volonté d'encourager la réhabilitation sociale plutôt que de recourir à des peines plus rigoureuses pour des infractions considérées comme mineures.
Cette initiative survient à un moment où de nombreuses nations examinent les réformes du système pénal pour réduire la surpopulation carcérale et adopter des approches axées sur la réhabilitation plutôt que la seule punition. Il convient de noter que la clémence présidentielle envers les détenus est une pratique répandue dans le monde, souvent observée lors d'occasions spéciales telles que la fin d'année. Ces gestes sont souvent interprétés comme des tentatives pour rétablir l'équilibre entre la justice et l'humanité, tout en offrant une seconde chance à ceux qui ont commis des erreurs jugées moins graves.
Les critères de sélection non définis
Les détails précis concernant les critères de sélection des bénéficiaires de cette grâce présidentielle restent à clarifier, mais cette mesure est susceptible de stimuler des débats sur les réformes du système judiciaire et la nécessité de trouver des solutions durables pour résoudre les problèmes de surpopulation carcérale en Côte d'Ivoire.
Les derniers articles sur YECLO
- Drame sur la route : un gendarme périt dans un accident de la circulation
- RDC : le cardinal Fridolin Ambongo visé par une enquête judiciaire
- Burkina Faso : Safoura Compaoré médaillée d'or au championnat ouest-africain de bodybuilding
- Super Eagles du Nigeria : George Finidi succède à José Peseiro
- Souscripteurs KDS : Avancées majeures et prochaines étapes