Vingt-et-une personnes, majoritairement des supplétifs civils de l'armée et des soldats, ont été tuées le 5 juin 2023 au Burkina Faso.
Lundi, « un violent accrochage a eu lieu à Sawenga, dans la commune de Bittou, (province du Boulgou, région du Centre-est) entre une unité mixte de soldats et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l'armée) et des groupes armés terroristes », a indiqué à l'AFP une source sécuritaire.
« Le bilan côté ami fait état de 14 volontaires tombés ainsi que quatre militaires », a précisé cette source, évoquant également « cinq blessés qui ont été pris en charge » et dont les jours ne sont pas en danger.
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Confirmant le bilan, une autre source sécuritaire a indiqué que l'unité mixte « participait à une opération de sécurisation dans la zone », et « les vecteurs aériens déployés en riposte à cette attaque ont permis de neutraliser plus d'une cinquantaine de terroristes ». « Les opérations de ratissage et de sécurisation se poursuivent dans cette zone », ciblée ces dernières semaines par des attaques contre des civils, a précisé la même source.
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Selon une source policière, « dans la nuit de lundi à mardi, une autre violente attaque a visé le poste de police frontalier de Yendéré » (sud-ouest), près de la Côte d'Ivoire. « Nous déplorons la mort d'un policier et de deux civils », a-t-elle poursuivi, évoquant également « d'importants dégâts matériels ».
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Un transporteur routier de la zone, contacté par l'AFP, a confirmé l'attaque, assurant que de nombreux habitants avaient déjà fui vers la Côte d'Ivoire après de récentes incursions de groupes jihadistes. La Côte d'Ivoire accueille quelque 18.000 réfugiés ayant fui le Burkina Faso, sois plus de deux fois plus qu'en 2022 selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
