Selon Mamadou Traoré, les obsèques du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly seraient l'occasion pour les filles et fils de la Côte d'Ivoire de se retrouver.
Mon grand frère chéri est décédé.
Ses parents et ses partisans souhaitent que toute la Côte d'Ivoire se mobilise pour ses obsèques.
Ils souhaitent que tous les ivoiriens, de toute obédience politique et religieuse, se mobilisent pour l'accompagner dans sa dernière demeure. Bref, ils souhaitent que tous les ivoiriens respectent le deuil en son honneur.
Mais qu'ont-ils fait ou que font-ils pour mobiliser tout le monde autour des funérailles de mon grand frère chéri ?
Que font-ils pour amener les familles des prisonniers politiques à compatir à leur douleur ?
Que font-ils pour amener les familles des exilés politiques à compatir à leur douleur ? Grandes questions.
Je pense qu'en ces moments difficiles pour les ivoiriens qui viennent de perdre leur Premier Ministre, il aurait été mieux de réunir autour de sa dépouille mortelle tous les filles et fils du pays qui ont été directement ou indirectement en conflit avec lui.
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Il aurait été mieux de libérer les prisonniers politiques et de faire revenir tous ceux qui sont en exil.
Il aurait été mieux de créer un climat apaisée afin d'accompagner mon grand frère chéri dans sa dernière demeure.
Bref, j'aurais vivement souhaité que l'on apaise les cœurs des Ivoiriens avant l'enterrement de mon grand frère chéri.
Hélas ! Mille fois hélas ! Comme d'habitude, je ne serai pas entendu. Je serai au contraire insulté par les mendiants du Restaurant qui, paradoxalement, souhaitent que je pleure plus qu'eux le décès de leur candidat.
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Pendant que ces derniers sont insensibles aux malheurs qui frappent la famille des Soroistes, ils souhaitent que nous soyons sensibles aux malheurs qui les frappe eux.
Et comme nous ne sommes pas sans cœur comme eux, nous pleurerons et pleurons la disparition de celui qui fut sous les ordres du Premier Ministre Guillaume Soro de 2007 à 2010.
J'espère être entendu un de ces jours.
Que Dieu nous garde.
