Affaire condamnation de Gbagbo casse de la BCEAO: le gouvernement répond au PPA-CI, « Ou bien c’est une manière de nous plonger dans le dilatoire »

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a apporté le 15 juin 2023 à l'issue du conseil des ministres des précisions relatives à la condamnation de Laurent Gbagbo dans l'affaire de la casse de la BCEAO.

« Contrairement à ce que veut faire croire M. , les charges retenues contre lui dans l'affaire de la casse de la , lui ont été signifiées par la voie de ses avocats », a déclaré .

Avant d'ajouter, « selon des informations dont je dispose, aux différentes étapes judiciaires , des avocats ont représenté Laurent Gbagbo, sont venus signifier des décisions et convocations auxquelles ils ont répondu. Le problème que cela pose est, comment est-ce qu'ils ont pu représenter l'ancien chef de l'État et répondu à des convocations et à des audiences judiciaires? Soit ses avocats ont fait du faux et en ce moment Laurent Gbagbo à le droit de saisir la justice pour connaître les intentions de ces avocats. Ou bien c'est une manière de nous plonger dans le dilatoire ».

Pour Touré Mamadou,  »les décisions sont rendues selon les principes qui régissent notre ordre judiciaire. La seconde chose est qu'au delà de la décision elle-même de justice, malheureusement nous constatons une ouverture sélective de la loi de 2005, sur les statuts des anciens présidents de la république. Si Mr Laurent Gbagbo de qui émane cette loi avait une lecture complète de la loi, il saurait que cette même loi dit que les infractions commises au cours des processus électoraux échappent au procédure d'exception des chefs d'État ou anciens présidents d'institutions. »

À en croire le porte-parole du gouvernement,  »cela signifie que toutes les infractions commises lors de la crise post-électorale font l'objet d'un processus sans tenir compte du statut de chef d'Etat. » et d'ajouter  » il aurait été souhaitable que cet aspect soit révélé à l'opinion public ».

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Rappelons que Laurent Gbagbo s'est insurgé qu'on n'ait pas mis son nom sur la liste électorale, prétextant qu'il a été condamné à la suite d'un procès parce qu'il aurait braqué la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.

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Written by Christian Binaté

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