Omicron, Cyril Ramaphosa et l’apartheid sanitaire

Pour le président sud-africain Cyril Ramaphosa, la gestion actuelle du variant Omicron constitue un « apartheid sanitaire » dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

En visite en Côte d'Ivoire, le président a dénoncé ce jeudi 2 décembre à Abidjan « toute forme d'apartheid sanitaire » dans la lutte contre la pandémie de , en particulier son variant , initialement détecté par son pays qui est depuis en partie isolé du reste du monde.

Venir à bout de la pandémie

« Bien que nous respections le droit de chaque pays à prendre des mesures pour protéger sa population, la coopération mondiale et durable dont nous avons besoin pour venir à bout de la pandémie nécessite que nous soyons guidés par la science », a dit Cyril Ramaphosa à l'issue d'une rencontre avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara.

Il a à nouveau jugé « regrettable, injuste et contraire à la science » l'interdiction de voyager en et en Afrique australe imposée par un grand nombre de pays, les appelant à revoir « d'urgence » leur position. Il a en outre estimé que cette décision d'isoler son pays était « une gifle à l'expertise et l'excellence africaines », puisque ce sont « nos propres scientifiques qui ont, les premiers, détecté le variant Omicron« .

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Written by Tristan Sahi

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