Jean Claude Kouassi s'est rendu le lundi sur les sites d'orpaillage clandestin de la localité de Bébou à Abengourou pour constater l'ampleur des dégâts.
Il s'est dit complètement horrifié par le spectacle offert sur ces sites qui s'étendent sur des espaces de plus de 200 km2 avec des fausses de 100m de diamètre et d'environ 5m de profondeur.
« Nous mesurons l'ampleur des dégâts causés dans cette zone par l'orpaillage qui au vu du matériel utilisé n'a ni d'artisanal ni de légal », a-t-il déclaré à l'issue de la visite des sites, félicitant la brigade de répression des infractions au code minier dont l'action a permis de freiner ce désastre écologique par la saisie du matériel utilisé par les orpailleurs, notamment, 31 pelleteuses et l'arrestation de plusieurs d'entre eux.
« Nous mesurons l'ampleur des dégâts causés dans cette zone par l'orpaillage qui au vu du matériel utilisé n'a ni d'artisanal ni de légal »
Le ministre Jean Claude Kouassi a encouragé le commandant de cette brigade anti-orpaillage clandestin, Kouadio N'guessan Ernest, et ses hommes à poursuivre ce combat et faire en sorte que non seulement les sites déguerpis ne soient pas recolonisés, mais aussi qu'ils puissent être réhabiliter et servir à nouveau pour l'agriculture.
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Le premier responsable du département des mines et de la géologie a également déclaré que tous les engins (pelleteuses) saisis, déjà confisqués au terme de la procédure administrative engagée, feront l'objet d'une vente aux enchères. Leurs utilisateurs, qui ont été appréhendés, seront traduits devant les tribunaux pour répondre de leurs actes.
Orpaillage clandestin – Jean Claude Kouassi à Bébou
« Des gens, qui se trouvaient dans la même situation, ont été condamnés par la justice à payer individuellement 50 millions FCFA à l'Etat de Côte d'Ivoire et collectivement 100 millions FCFA au ministère des mines et de la géologie. Nous sommes engagés dans une procédure similaire », a-t-il souligné.
