Alassane Ouattara est face à un dilemme suite aux discours musclés de l'opposition et ce qui passe pour être un défi à son autorité.
Alassane Ouattara est face à un dilemme. Il a assuré la communauté internationale et nationale de sa capacité à organiser une présidentielle sans heurts. Ses partisans sont chauffés à blanc et prêts à aller au charbon.
Les discours musclés de l'opposition et ce qui passe pour être un défi à son autorité, l'inclinent à avancer la tête droite vers le 31 octobre 2020. Dans l'état actuel de la surchauffe, toute autre attitude de sa part, pourrait être assimilée à une reculade. Ce qui aurait pour conséquence, de consolider l'opposition dans sa démarche et surtout, exiger plus fortement alors, la transition.
Dans l'entourage du président ivoirien, très peu osent aborder la question, jugée sensible, du report de l'élection. Avec lui ou devant lui. La situation sécuritaire sur le terrain est préoccupante. L'opposition n'a pas encore sorti, véritablement, « le grand jeu ». L'Etat a mobilisé les forces de défense et de sécurité pour le scrutin.
L'opération « Barrissement de l'Eléphant » est en cours. Une opération conçue pour sécuriser les élections. Il s'agit du déploiement de l'ensemble des FDS sur toute l'étendue du territoire national. 35000 agents ainsi déployés sur le terrain.