« Ouattara de nouveau engagé dans des négociations avec le FMI pour un prêt de 1.560 milliards de FCFA »

M. Ouattara est de nouveau engagé dans des négociations avec le Fonds Monétaire International (FMI) en vue d'obtenir un prêt de 2,6 milliards de dollars (1.560 milliards de FCFA) pour soi-disant stabiliser sa balance des paiements.

Comme à son habitude, il choisit la facilité car il est plus facile de se précipiter au FMI pour emprunter plutôt que de faire le difficile travail de réduire les détournements et la gabegie ; d'améliorer la collecte des recettes fiscales (un énième nid de corruption) ; et surtout d'emprunter localement auprès des épargnants nationaux et étrangers, ce qui suppose une politique de mobilisation de l'épargne nationale comme le propose depuis toujours le professeur .

On le sait, en matière de gestion et de mobilisation de ressources propres, MK a fait ses preuves. Nous rappelions dans un récent article, qu'en 2000, alors ministre du Budget de la Transition, MK réussissait le financement intégral à la fois du référendum et des élections présidentielle et législatives exclusivement sur fonds propres ivoiriens, malgré les sanctions économiques à l'époque. Un fait d'armes marquant, qu'aucun autre ministre des Finances n'a pu réaliser avant ou depuis lors ; préoccupés qu'ils sont de faire la tournée des popotes pour surendetter notre pays.

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En somme, pas un seul prêt contracté à son passif durant son bref tour de garde au gouvernement. C'est remarquable dans un pays où on aime empiler les dettes jusqu'à l'indigestion. Attention ! Nous ne sommes pas en train de dire que l'endettement est mauvais en soi ; En fait, il est même nécessaire, voire indispensable dans la gestion d'un pays, mais on ne doit y recourir qu'à bon escient et avec parcimonie pour financer des investissements vitaux pour notre avenir commun (le genre qui produira un retour à long-terme), ou ponctuellement, pour gérer des imprévus imposer par les aléas de la conjoncture. En revanche, emprunter pour payer des infrastructures surfacturées, de mauvaise qualité, mal inspirées et dont la productivité est plus que marginale pour notre économie conduit droit dans le mur. Au moment de payer la facture, les emprunteurs en chef sont passés à autre chose. Plus personne, sauf nous, le peuple.

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N'est-il pas temps de confier la destinée du pays à Mamadou Koulibaly, un gestionnaire compétent et intègre qui sait comment obtenir des résultats ?

Written by Mamadou Koulibaly

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