IvoireSoir.net vous propose l'analyse de la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung Côte d'Ivoire sur la pénurie d'eau en Côte d'Ivoire.
L'eau manque. Une bonne partie de la Côte d'Ivoire, de Bouaké en passant par Niakaramadougou, Ferkéssédougou, Odienné et autres villes souffrent de cette pénurie d'eau qui pousse des milliers de personnes à se tourner vers d'autres sources d'approvisionnement parfois peu conventionnelles ?
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Des camions citernes comme solution à la pénurie d'eau en Côte d'Ivoire
Les autorités tentent de soulager les populations avec des camions citernes et des forages par ci et par là en attendant une arrivée de la pluie qui pourrait régler, d'une certaine manière, cette situation de sécheresse et remplir certains barrages.
Le constat aujourd'hui est que les solutions proposées sont d'ordre conjoncturel et non structurel. Les questions que les populations se posent sont nombreuses.
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Est-ce qu'un barrage peu s'assécher d'un seul coup ? Pourquoi les autorités n'ont pas pu anticiper cet état de fait ?
Comme on le voit, et en matière de démocratie la prise en compte des préoccupations des populations est capitale car gouverner c'est prévoir.
Une prévoyance qui passe par un plan d'action et une anticipation des événements dans le temps et dans l'espace.
400 milliards de Francs CFA dépensés pour rien ?
Depuis 2011, l'Etat a consacré plus de 400 milliards de Francs CFA pour endiguer les problèmes de l'eau dans l'urgence. Les pénuries d'eau relevées dans plusieurs villes de l'intérieur du pays sont tributaires à trois principales causes, à savoir, climatiques, techniques et humaines.
Investir dans l'accès des populations à une eau potable, c'est investir dans l'humain qui prend en compte les besoins existentielles élémentaires.
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L'Assemblée générale de l'ONU a reconnu que :
« le droit à une eau potable propre et de qualité et à des installations sanitaires est un droit de l'Homme, indispensable à la pleine jouissance du droit à la vie »
* Cet article fait partie d'une série d'analyses politiques qui sont publiées régulièrement par le bureau de la Friedrich-Ebert-Stiftung Côte d'Ivoire.
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