Venance Konan dresse un tableau peu reluisant du PPA-CI, le nouveau parti de Laurent Gbagbo, l'ex-président ivoirien.
Venance Konan y voit un PPA-CI en plein marasme, en proie à des divisions internes, à une mauvaise implantation territoriale et à une perte de crédibilité.
Il commence par rappeler l'échec du PPA-CI aux élections municipales et régionales de 2023. Le parti n'a remporté que deux communes et n'a conquis aucune région.
L'explication officielle de cette débâcle est la fraude électorale, mais Venance Konan souligne que le PPA-CI a lui-même contribué à son propre échec en ne présentant aucun candidat dans la moitié nord du pays, en fracturant son parti et en se heurtant à des problèmes de moyens financiers et de conflits de personnes.
Il s'attarde ensuite sur la personnalité de Laurent Gbagbo. Il estime que l'ancien président a du mal à retrouver ses marques après dix ans d'absence. Il souligne que le PPA-CI, qui se veut panafricaniste, n'a pas réussi à séduire les militants de base de Gbagbo, dont l'une des caractéristiques est plutôt la xénophobie. Il déplore également que Gbagbo et ses cadres n'aient pas fait grand-chose pour promouvoir le panafricanisme au sein du parti.
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En conclusion, Venance Konan estime que l'heure de la retraite a sonné pour Laurent Gbagbo. Il lui conseille de se retirer de la vie politique pour préserver son honneur. Il rappelle l'exemple de Nelson Mandela, qui est devenu une icône après s'être retiré du pouvoir.
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Il est encore trop tôt pour dire si Laurent Gbagbo réussira à redresser la barre du PPA-CI. Cependant, l'article de Venance Konan montre que le parti est confronté à des défis importants.
