Procès de Gbagbo à La Haye: « Bensouda savait très bien que son dossier ne tenait pas la route »

Pour Laurent Bigot, le procès de Laurent Gbagbo, devant la Cour pénale internationale (CPI), était « une manœuvre politique ».

Pour Laurent Bigot, ancien diplomate français, transférer devant la Cour pénale internationale, fut une « grave erreur ».  » Dès le début, c'était une erreur. Malheureusement, l'erreur a duré une dizaine d'années, et Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont payé le pot cassé », s'est-il offusqué.

À l'en croire, ce procès aurait dû ne pas se tenir puisse qu'il était difficile voire impossible de prouver que l'ex-président ivoirien était coupable des faits qui lui étaient reprochés.  » Ce fut une grave erreur de transférer Laurent Gbagbo à la CPI pour plusieurs raisons. La première, c'est que je savais dès le début, déclaré qu'il était impossible d'établir quelques preuves que ce soit, des accusations portées contre lui.

Deuxièmement, c'était une manœuvre politique, ce n'était pas une manœuvre judiciaire liée au droit », a dénoncé l'ancien diplomate.

Laurent Bigot confie que le transfèrement de M. Gbagbo devant la Cour pénale internationale n'avait pour seul objectif que de l'écarter physiquement du territoire ivoirien  » parce qu'il représentait, même incarcéré, une menace politique pour le nouveau pouvoir ». Pour lui, les Nations Unies et le bureau du procureur se sont couverts de ridicule dans cette affaire. « La CPI et les Nations unies se sont couvertes de ridicule dans cette affaire.

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Le déroulement du procès était une mascarade. L'accusation avait prévu 138 témoins, ils se sont arrêtés au bout de 82, tellement c'était ridicule. Pas un seul témoin n'a pu confirmer les accusations portées contre Laurent Gbagbo », a-t-il relevé.

Written by Romuald Kwame

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