Procès Laurent Gbagbo : la CPI prise à son propre piège

The Appeals Chamber of the International Criminal Court (ICC) held a hearing on 6 February 2020 to hear observations on the application of Mr Laurent Gbagbo of 7 October 2019, requesting the Appeals Chamber to reconsider its judgment of 1 February 2019 which imposed conditions on the release of Mr Laurent Gbagbo and Mr Blé Goudé following their acquittal.

Traoré Mamadou, ex-Député du FPI fait une analyse des compétences de la Cour Pénale Internationale CPI dans le procès de Laurent Gbagbo.

ou le crépuscule d'un tribunal corrompu

La CPI siégeant à la Haye aux Pays-Bas est prise à son propre piège contrairement à ce que l'on pourrait croire. En effet, l'intention de la CPI dès 2011 n était pas de juger le Président ni son ministre Charles Blé Goudé qui l y avait rejoint plus tard,mais de servir de « moyens légaux » pour l'écarter de la scène politique ivoirienne aussi longtemps que possible afin de le plonger dans l'oubli et la déchéance par la destruction méthodique de son image de Démocrate incorruptible, en le faisant passer pour un dictateur nègre sanguinaire assoiffé de pouvoir et prêt à s'y accrocher à travers le massacré de tous ceux qui auraient tenté de s'y opposer.

Un humaniste aimé de son peuple

Mais contre toute attente,le peuple ivoirien attaché à son leader charismatique qu il savait victime d un complot international ourdi par l ancienne puissance colonisatrice dès septembre 2002 pour l empêcher de réaliser son programme de gouvernement,s est résolument installé dans la résistance contre l oppresseur.
Sous la pression du peuple qui réclamait son leader déporté en Europe et de l opinion internationale qui voulait savoir ce qui s était réellement passé en Côte d'Ivoire,la CPI ne pouvait plus garder indéfiniment ses otages sans ouvrir un procès.
Elle a donc ouvert ce procès à contrecœur car elle se doutait bien que les accusés allaient se défendre.

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Le mensonge à beau courir…

Dès lors ,il s est posé à cette juridiction internationale naissante une équation à plusieurs paramètres difficile à résoudre,dont le moindre était de trouver des preuves convaincantes pour confondre une personne non_coupable,chose techniquement impossible quand on sait que c est celui qui a perdu les élections qui avait intérêt à semer des troubles.
Si tel n était pas le cas,pourquoi donc refuser de recompter les voix du scrutin litigieux de novembre 2010 et choisir d imposer une guerre pour résoudre une polémique entre deux camps concernant le résultat d'une élection ? C'est absurde !
Le mensonge,même construit à coups de milliards,ne peut jamais prendre la place de la vérité,surtout dans une affaire dont des témoins privilégiés et crédibles sont encore vivants et prêts à parler.

Une œuvre difficile

Comment faire avaler une forfaiture au monde sans que des sachants ne puissent apporter la contradiction publiquement grâce à la révolution en matière de communication et d information qu offrent au monde Internet et ses multiples Réseaux Sociaux?
Plus rien ne pourra désormais rester caché sous la chape de plomb d un silence complice.
Les temps ont changé !
La CPI a été visiblement contrainte d'ouvrir ce procès du siècle contre des personnes accusées de crimes de guerre mais qu elle savait innocentes dès le départ.
En cela,elle s'est rendue coupable d un parjure,c'est à dire d'une violation de son serment de mettre fin à l'impunité dans le monde,alors qu en réalité, elle a fait la promotion de l'impunité en protégeant des criminels connus des dès septembre 2002.

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Une décision inopportune et suicidaire

En maintenant en liberté conditionnelle depuis février 2019 jusqu'aujourd'hui des personnes totalement acquittées à la suite d'un procès marathonnien de plusieurs années,la CPI, manipulée par des intérêts obscurs,n'a fait qu enfoncer le clou en ce qui concerne sa moralité.
Comment peut-on totalement blanchir des accusés et en même temps les priver de leur droit légitime à la liberté ?
C est absurde !
En définitive,la CPI s'est suicidée en se pendant haut et court.
Elle a désormais perdu toute crédibilité et va par conséquent vers une dissolution inévitable.

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La patience, arme des combattants aguerris

Quant à Laurent Gbagbo,il aura certes perdu injustement de précieuses années de sa vie dans une prison internationale,mais il en a largement tiré profit en rétablissant son honneur et en faisant avancer sa cause,à savoir démontrer au monde entier la justesse de son combat contre l impérialisme français qui maintient son peuple dans l arbitraire depuis 1885,l empêchant ainsi de se classer parmi les Nations démocratiques et souveraines du monde contemporain.

Written by YECLO.com

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