Le procès du trafic de cocaïne en Côte d'Ivoire s'est poursuivi ce jeudi 21 mars 2024 au pôle pénal, économique et financier.
Le chef du réseau, un ancien policier espagnol, a reconnu son implication et accablé ses co-accusés.
La salle d'audience est exiguë et la tension est palpable. La plupart des prévenus, vêtus de chasubles rouges, écoutent attentivement les débats. Parmi eux, un homme se distingue : le chef du réseau, un ancien policier espagnol. Il est droit dans ses bottes et répond aux questions de la présidente du tribunal avec précision.
Lors de son interrogatoire, le chef du réseau a reconnu avoir conditionné les colis de cocaïne saisis par la justice. Il a également identifié plusieurs de ses co-accusés comme étant des participants actifs au trafic.
Le patron d'un établissement hôtelier d'Abidjan, accusé d'avoir servi de point de passage à la drogue, a nié toute implication. Il a affirmé que les images de cocaïne retrouvées sur son téléphone portable lui avaient été envoyées par un correspondant et qu'elles concernaient une boîte automatique de Mercedes.
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Le procès du trafic de cocaïne en Côte d'Ivoire est un moment crucial pour la lutte contre ce fléau qui gangrène le pays. Les aveux du chef du réseau et les témoignages des autres prévenus permettront de faire la lumière sur ce vaste réseau et de démanteler ses ramifications.
L'audience du 28 mars 2024 s'annonce décisive
Le procès reprendra le jeudi 28 mars 2024 à 11 heures. Le dernier prévenu en lice, dont le téléphone portable a été utilisé pour la mise en relation des parties, sera appelé à la barre. Son témoignage pourrait être crucial pour déterminer les responsabilités de chacun dans ce trafic international de cocaïne.
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