Quand la Gauche ivoirienne se perd dans ses querelles

Laurent Gbagbo (président du PPA-CI), Simone Éhivet-Gbagbo (présidente du MGC), Charles Blé Goudé (président du COJEP) et Pascal Affi N'Guessan (président du FPI)
Laurent Gbagbo (président du PPA-CI), Simone Éhivet-Gbagbo (présidente du MGC), Charles Blé Goudé (président du COJEP) et Pascal Affi N'Guessan (président du FPI) © Crédit photo DR

La gauche ivoirienne traverse une période de turbulences sans précédent, marquée par des divisions profondes et un manque de leadership clair.

Dans une tribune publiée aujourd’hui, le journaliste Ferro Bally analyse la situation et tire la sonnette d’alarme.

Bally décrit un paysage politique gauche « en proie à un chaos sans précédent », où les anciens alliés se sont transformés en « pires ennemis ». Il souligne que ces rivalités ne se basent pas sur des visions divergentes de la politique, mais plutôt sur des « rancoeurs et ressentiments », des « diatribes et rancunes », et des « querelles de clocher et d’égos surdimensionnés ».

L’absence d’une figure d’autorité capable de mettre fin à ces « affrontements fratricides » aggrave la situation. La gauche ivoirienne se retrouve ainsi « émiettée et sans aucune stratégie », à la merci d’un « sauve-qui-peut » qui ne fait qu’entériner sa déliquescence.

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Bally conclut son analyse en soulignant l’urgence pour la gauche ivoirienne de se ressaisir avant les élections de 2025. Il appelle à une « refondation profonde » et à l’émergence d’un leadership capable de proposer une « alternative idéologique crédible » aux Ivoiriens.

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Written by Mohammed Ouattara

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